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plus de 100 morts liés aux vols de zébus à Madagascar

Le vol de zébu, qui était à l’origine un moyen pour les jeunes gens de prouver leur virilité, a pris ces dernières mois la dimension d’un trafic aux conséquences meurtrières. Plus de cent morts en 48 heures : selon la gendarmerie nationale, 23 voleurs de bétail, les «dahalos», ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi à Emanombo, près de Fort Dauphin, dans le sud de Madagascar ; les 2jours précédents, 73 voleurs, 2 gendarmes et 1 policier avaient trouvé la mort dans des villages de cette même région.

Fin de financement des cantines dans des écoles primaires du Grand Sud et de la capitale malgaches

Le Program­me alimentaire mondial rencon­­tre une difficulté de budget pour la prochaine rentrée et si aucune solution n’est trouvée, il y aura soit réduction de la ration, soit réduction du nombre d’écoles bénéficiaires
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L’armée traque des voleurs de zébus

Pratique ancestrale locale, le vol de bétail était un rite de passage pour les jeunes hommes dans les plaines ou les plus grands troupeaux de zébus sont gardés. Chez les Bara par exemple, une des ethnies de Madagascar qui se trouve au sud de l’île, voler un zébu et séjourner en prison constituent une marque de courage, d’exploit et de virilité.

C’est devenu une entreprise dangereuse voir criminellement mortelle quand les bergers tentent de défendre leurs troupeaux contre des voleurs professionnels de plus en plus armés.
Le vol de zébus a changé de nature, par sa violence et son ampleur. Le trafic qu’il alimente est fructueux car un zébu castré coûte environ 200 euros. La bande poursuivie par l’armée et qui est retranchée actuellement dans le district de Befotaka, au sud de Madagascar, en aurait volé 3.000, ce qui représente 600.000 euros de gains à la revente.

Les forces de l’ordre avaient pour mission au début du mois de juin de retrouver des voleurs de bétails et d’arrêter un de leur chef. L’opération actuelle intervient une dizaine de jours après une fusillade, le 9 juin, entre les «dahalos» – voleurs de zébus en malgache – et les militaires au cours de laquelle au moins six gendarmes malgaches ont été tués, et cinq autres sont portés disparus.

Selon une analyse de RFI, le réseau des voleurs de zébus serait difficile à démanteler à cause de la corruption qui sévit à tous les niveaux. Du simple vétérinaire au délégué administratif, qui vend des faux passeports aux voleurs, en passant par les gendarmes qui ferment les yeux sur les camions suspects, tous bénéficient de ce trafic. Les armes des voleurs seraient même fournies par les militaires eux-mêmes.

Le 18 juin, les autorités malgaches ont rétabli l’embargo sur les exportations de zébus, qui avait été levé en août 2011 vers certaines îles de l’Océan indien (Comores, Seychelles, Maurice).

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Les femmes rurales prouvent qu’elles sont les piliers de la sécurité alimentaire à Madagascar

Des femmes de tous horizons (agricultrices, artisanes, artistes, formatrices) venues de tout Madagascar participent à une foire-exposition  (8 et 9 mars) .

Les femmes rurales représentent la moitié de la population active agricole. Grace à leurs connaissances dans le domaine de la terre et de l’ environnement, soutenues par de petits investissements, elles peuvent assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de  leurs communautés. Elles ont un rôle dans l’ éradication de la pauvreté et de la faim.

Après Giovanna la tempête Irina

Giovanna a fait 35 morts, 284 blessés et près de 250 000 sinistrés

La tempête tropicale Irina a fait au moins 65 morts, la plupart des victimes étant du même district d’Ifanadiana, dans le sud-est de Madagascar ainsi qu’ un blessé, 3disparus et 73 490 sinistrés.

C’est donc la deuxième tempête meurtrière de la saison. Voir aussi

Madagascar martyrisée par Giovanna

19 morts, plus de 24 000 sinistrés, et le bilan est encore provisoire car les dégâts matériels sont considérables et seulement 66 communes sur les 657 probablement touchées par le cyclone ont donné des informations
Ce cyclone sera un des plus dévastateurs sur la Grande Île notamment à cause des rafales de vent qui ont atteint jusqu’à 180 km/heure
Le nombre de victimes du cyclone devrait encore augmenter dans les jours à venir.
De nombreuses localités sont inaccessibles à cause des inondations et des destructions.
Beaucoup d’hôpitaux, centres de santé et écoles ont été entièrement détruits ou sévèrement endommagés ainsi que d’innombrables maisons.
Le ravitaillement en électricité et en eau a été interrompu dans plusieurs régions, même si ces services sont désormais rétablis dans Antananarivo.
Selon l’Express de Madagascar : « Giovanna n’a donné aucun répit, de Brickaville à Belo sur Tsiribihina ». « 2 849 toits ont été arrachés, dont 1 354 à Moramanga, 1 252 à Vato­mandry et le reste dans d’autres districts. 3 741 maisons sont totalement détruites dont 3 021 à Vato­mandry et 361 à Moramanga.»
Selon le chef district de Moramanga : « Coupures d’électricité, arbres et poteaux électriques couchés, quartiers inondés, digues effondrées, infrastructures scolaires détruites à 85 %, 57 % pour les établissements sanitaires et 75 % pour les plantations ».
A Miandrivazo, on craint le débordement de la rivière Mahagilo, risquant d’inonder de une centaine d’hectares de plantations, ainsi que le quartier d’Ampa­sambazaha et ses environs, jusqu’au marché. « Les routes reliant Miandrivazo de la commune d’Isalo et de Mian­drivazo à Nosimena sont ensevelies sous des coulées de boue et donc inaccessibles. La montée des eaux n’est pas non plus négligeable à Morondava »

Giovanna à Madagascar : le bilan s’alourdit et les aides commencent à arriver

Le bilan officiel fait état de 17 morts, 65 blessés, 3 disparus et près de 25.000 sinistrés, bilan provisoire qui pourrait s’alourdir dans les prochaines heures .
Les dégâts matériels dans les provinces côtières de l’Est, principalement dans les régions de Vatomandry et Moramanga, sont considérables : nombreuses toitures ont été arrachées, bâtiments endommagés, arbres déracinés, routes coupées. En outre, la majorité des infrastructures scolaires, des établissements de soin et des plantations ont été ravagés.

Un autre cyclome est attendu sur Madagascar dans les prochains jours.

L’aide internationale commence à arriver :

  • La plateforme d’intervention régionale de l’Océan Indien (PIROI) envoie L’Albatros au départ de la Réunion avec 50 tonnes de matériel humanitaire par voie maritime, notamment des épurateurs d’eau.
  • Les Etats-Unis ont annoncé la fourniture de 50.000 dollars de secours d’urgence « dans les jours et les semaines qui viennent », via l’USAID.
  • L’Unicef distribue également des stocks d’aide d’urgence.

Les ravages de Giovanna à Madagascar

Le cyclone accompagné de vents dont la vitesse a atteint 194km/heure a arraché arbres et pylones électriques. Les deux principales villes du pays, Antananarivo et Toamasina ont sombré dans le noir pour de longues heures.
Des internautes ont réussi à rendre compte des conséquences du cyclone dans leur région.

Le cyclone Giovanna balaye Madagascar

Le cyclone Giovanna a traversé Madagascar dans la nuit de lundi 13 à mardi 14 février 2012 d’Est en Ouest touchant particulièrement Tamatave et Brickaville. Le nombre des victimes ne sera connu que quand les communications seront rétablies. Même Antananarivo a été touchée en particulièrement dans les bas quartiers très sensibles aux inondations.

Madagascar frappé de plein fouet par Giovanna

Giovanna a impacté très durement la côte nord-est de Madagascar cette nuit. Il a touché terre entre Toamasina et Vatomandry avec des rafales à plus de 200 km/h et de très fortes précipitations.
Actuellement, Giovanna, retrogradée en tempête tropicale de forte intensité, traverse Madagascar.
Madagascar n’avait pas été frappé par un cyclone aussi puissant depuis 1994 avec Geralda.