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28 AVRIL : Mahanoro (suite)
Balade en ville
Comme cette brave dame, nous faisons aussi cette balade en pousse-pousse
Alors une petite mise au point : j’ai entendu un certain nombre, dont j’ai fait partie avant le voyage, dire le pousse-pousse = exploitation de l’homme par l’homme, … NON. Il s’agit dans les villes ou je l’ai observé d’un moyen de transport de personnes et de marchandise, pour ceux qui tirent d’un travail rémunéré. S’il y a exploitation, c’est celle du propriétaire par rapport aux « tireurs » de pousse-pousse, et cette exploitation là, on la connait, c’est celle du patron par rapport à l’ouvrier 😉
La rue est toujours aussi animée :
Nous longeons quelques bâtiments que je remarque :
Il y a des restaurants pour toutes les bourses
J’admire une peinture de rue
et le port altier d’une femme
Mes enfants voient des écoliers en blouse bleue
et c’est l’occasion de parler des vertus de l’uniforme ou de la blouse à l’école par rapport aux différences sociales
C’est dans ces petites épiceries
que l’on trouve de tout !
Et voila la rue qui conduit de la rue principale au canal des Pangalanes
les adieux
Il faut se faire des adieux et ceux la sont tout un rituel
Mes deux fils donnent des jouets aux deux enfants de l’hôtel qui donnent chacun une noix de coco à Pierre et David
et David offre un poster dédicacé de Justin Bieber
à Eran, le petit garçon
28 AVRIL : Mahanoro
Même titre de post oui mais … cette fois je vous emmène en balade dans cette ville notamment vers un phare que j’avais découvert dans mes pérégrinations d’avant-voyage sur internet.
La visite du chateau d’eau
Cette idée, je l’ai découverte dans le Guide du Routard, et depuis ce point, on découvre un superbe panorama
Nous décidons de prendre le pousse-pousse car c’est assez loin du centre-ville, de l’autre coté du pont
Il faut grimper un escalier naturel puis se faire une petite marche à travers une végétation luxuriante, et c’est la rencontre avec la gendarmerie nationale
puis le gardien du phare. Nous ne montons que sur la base en pierre car la partie fer me paraît manger par les termites et relativement instable
De la nous avons une superbe vue sur l’Océan Indien
Une autre petite marche et nous nous retrouvons près du chateau d’eau et d’un relais téléphonique.
De la, la vue s’offre à la fois sur l’Océan Indien
et le canal des Pangalanes,
ainsi que sur une partie de la ville
J’ai l’occasion d’admirer et de m’exercer en photo !
Pour nous réconforter de ce périple pédestre, à un petit stand au pied de la descente
nous mangeons des beignets de manioc et nous reprenons le pousse-pousse pour rentrer
27 AVRIL : Mahanoro
Nous arrivons enfin à Manahoro
Une discussion forte a lieu entre notre guide Bodo et un taxi brousse qui veut nous emmener immédiatement à Manambato mais il n’en est pas question !!!
Le piroguier pendant ce temps a trouvé un pousse-pousse mais c’est à nouveau le sujet d’apres discussions. En effet il n’a pas négocié le prix avant et celui ci refuse de descendre en dessous de 3000 Ar, ce qui fache Bodo mais elle devra se faire une raison
Il transporte tous nos bagages et nous suivons à pied. Transporter ma petite personne sur mes deux jambes est plus que suffisant car il est 13h, le soleil tapeet la fatigue des 2 nuits sur le canal se fait sentir
Hotel Ansafa
Nous avons 2 bungalows
et l’impression d’être en famille : en effet les bungalows voisins sont occupés par des familles malgaches qui piquent niquent avec des enfants, les enfants jouent, le singe sèche au soleil sur l’herbe
et on voit courir à travers des poules, coqs et pintades.
La douche est un peu difficile car elle est très froide, du moins elle parait ainsi avec la chaleur qu’il fait
Je déjeune seule avec les deux petits de riz et de camarones, qui sont de grosses crevettes du canal, car Patrice est malade (suite aux nuits « humides » du canal)
Les petits entament une discussion avec 2 enfants de l’hotel. Comme il est deja 16 heures, nous partons faire un tour dans le village, aussi vivant que d’habitude. Nous nous brûlons les doigts en dévorant des beignets de bananes (100 Ar le beignet)
Puis, de retour à l’hôtel, c’est occupations diverses jusqu’au dîner : sommeil réparateur pour Patrice, lecture de quelques notes de l’album « avant Madagascar » pour moi assise à l’ombre sous le kiosque central,
et partie échevelée de ballon entre mes fils et les enfants de l’hôtel, le tout dans la nuit qui tombe peu à peu
Le diner
Nous allons dîner dans un petit restaurant à quelques pas. Et fort bien de crevettes grillées, de grosses pâtes, de soupe, le tout assaisonné des sourires malgaches un peu étonnés de notre présence.
27 AVRIL : troisieme jour sur le canal des Pangalanes
Une nuit épouvantable
Comme la veille nous sommes de bouts à l’aube, trop heureux de quitter des lieux plus qu’humides.
Après cette nuit d’orage épouvantable, une seule tente a été capable de ne pas trop laisser entrer l’eau. J’y étais avec David, et vers 9 heures du soir j’y ai aussi accueilli Pierre car celle de Patrice était trempée (pas tendue et moustiquaire déchirée). Dans la mienne, seul un duvet roulé en boule à la base a permis que nous restions au sec sur le matelas
la toile était insuffisamment tendue par de malheureux piquets de bois qui n’avaient pas résister au vent et j’ai passé la nuit à tenir la toile par peur qu’elle ne s’envole.
Heureusement, avec la 3eme tente inutilisable à cause de la fermeture cassée et d’armature manquante, Patrice avait soigneusement enfermé tous nos bagages : ce sont les seuls qui étaient secs le lendemain.
Nous ne pouvons même pas nous changer car dans leur hâte à partir, les piroguiers ont déjà ficelé les bagages sur le toit. Et comme tout est trempé y compris le charbon de bois, nous embarquons.
Un agréable petit déjeuner
Nous naviguons pendant une petite heure au cours de laquelle nous séchons, et nous nous arrêtons pour prendre le petit déjeuner. Surprise ! Un petit hôtel restaurant en plein canal !
Les petits ont revêtu nos chemises pour être au sec
mais personne, ni eux ni les villageois, ne sera géné par leur tenue ! Et ils donneront les quelques jouets qui leur restaient à des enfants
Nous avons apprécié le café et le thé, le lait concentré, et la gentillesse, et mangé de délicieux gâteaux achetés à l’épicerie du village
Tout est propre y compris les toilettes, et il y a quelques case pour dormir. Si vous voulez un point de chute sur le canal, le voila 😉
Il faudra encore de longues heures pour que pantalons, chaussettes et autres chemises soient secs.
Entre Canal et Océan Indien
Au delta du Mahanoro, la bande de terre qui sépare le Canal de l’Océan Indien se fait étroite
Arrivée à Mahanoro
Nous naviguons sur un canal qui devient étroit à cause de la végétation qui l’obstrue progressivement
Un grand pont nous signale notre approche de Mahanoro
Nous découvrons cette bourgade qui coté canal ressemble aux villages que nous cotoyons depuis 3 jours
et accostons dans le « port »
Une forte discussion s’engage entre Bodo et un taxi brousse qui veut nous emmener de suite à Manambato.
Le piroguier trouve un pousse pousse mais comme il n’a pas négocié le prix avant, dès qu’il nous voit, celui ci refuse de descendre en dessous de 3000 Ar. Il transporte nos bagages et nous suivons à pieds ! Il est 13 heures, le soleil tape, et la fatigue de 2 nuits sans sommeil font que j’ai du mal à faire le chemin jusqu’à l’hotel qui représente quand même une petite trotte !