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19 Avril 2011 : Antsirabe
Aussitôt pris le petit déjeuner, nous partons pour une balade en pousse-pousse de près de 3 heures à travers la ville d’Antsirabe
Fabrication de pousse pousse et vélos miniatures
J’ai adoré cette première étape qui a permis aux petits de suivre très attentivement la création d’une roue entièrement avec des matériaux de récupération, roue destinée à équiper des vélos et des pousse pousse miniatures : du fil électrique, des boites de conserves, et même des tuyaux de goutte à goutte défectueux. Une petite merveille de dextérité..
Pour plus de détail,
- la jante est faite dans l’alu d’une boite de conserve ou est taillée une bande de 12 cm par 0,5 cm
- Puis cette bande est mise en forme sur le haut d’une bouteille insecticide,
- La jante est soudée à la bougie avec un minuscule bout de plomb
- avant d’être égulièrement percée de trous
- Dans les trous est passé un fil à pêche passant par un moyen qui est un petit bout de ressort soigneusement maintenu en position centrale
- Une longueur de tube de perfusion est soigneusement assujetti sur la « jante avec d’être peinte en noir pour faire le pneu
Ce qui donne ces miniatures
Et voici mon petit achat plaisir
Broderies
Tout aussi habiles que les jeunes hommes avec leurs vélos, les femmes de la famille brodent les scènes de la vie Malgache, en milliers de points en fils de couleurs sur une toile de coton (C’est une région de coton car la toile est produite à Antsirabe dans l’usine de la Socoma).
Le tour de la nappe comme dans le coin des serviettes sont souvent ourlées de jours.
Combien de points, combien d’heures pour réaliser ces ouvrages ?
Les motifs s’inspirent de la vie malgache :
et une scène courante a Antsirabe, le pousse pousse
Chez Joseph
Je ne commenterai pas la visite chez Joseph car je n’apprécie pas la faconde un peu trop commerciale du personnage et surtout je n’ai pu observer aucun travail de lapidaire : A EVITER !
Les thermes
Un tour aux thermes
me permet de constater qu’on y soigne encore quelques malades et que la piscine est très appréciée, le tout encore en état de fonctionnement malgré une arrivée de l’eau chaude et une tuyauterie extérieures dans un environnement qu’on n’attend pas dans cet univers ! Il ne faut pas non plus confondre l’installation thermale avec l’hôtel du même nom !
Le marché
Nous faisons un tour dans le marché ou me seule précaution est de basculer mon sac devant moi
Le monument de l’indépendance
Un petit arrêt que je prolonge un peu pour prendre en photo le monument de l’indépendance.
Dessus sont gravées chacune des 18 ethnies du peuple malgache.
et sur un monument voisin, le chant national malgache
18 Avril 2011 : à ANTSIRABE, la corne de zébu
Fabrication d’objets en cornes de zébus
C’est à l’atelier des « trois frères » que nous avons suivi la fabrication d’un objet en corne de zébu. C’est un matériau à la fois souple et très solide. L’explication du travail en 7 étapes est clairement imagée par chacun nous faisant une petite démonstration.
Le brulage permet de séparer la corne de la partie interne
La scie et la serpe permettent de façonner
la corne est passée au feu
puis à l’eau
pour l’assouplir et pouvoir ployer des parties
Un ponçage à la meuleuse
est terminé à la lime
Le bec est ouvert à la scie
et les yeux percés avec une aiguille chauffée au rouge
La touche finale se fait avec un papier de verre trempé dans l’eau
Ce qui donne naissance à un oiseau dont nous ne verrons terminée que la tête, l’oiseau entier nécessitant 3 heures de travail.
La petite vente qui clôt la séance me permet d’acheter le petit oiseau, frère de celui de la démonstration ainsi que 2 petits colliers pour les enfants, le tout pour 24 000 Ar (environ 8,50 €)
Hôtel Hasina
Après cette journée aussi enrichissante que variée, nous avons bien mérité du repos
A l’hôtel Hasina, nous disposons d’une chambre confortable avec TV, salle d’eau individuelle, et ceci au cœur de la ville.. Nous entendons mais pas très avant dans la nuit le son d’un karaoke, car la fête se prépare : nous sommes à Pâques et une sorte de braderie qui dure plusieurs jours a lieu à cette période.
avec une décoration plutôt agréable
Le tableau est une vue de la ville qui représente la place de l’Indépendance avec le monument des ethnies et un pousse pousse
tandis qu’un pousse pousse en bambou trône au 1er étage
18 Avril 2011 : à ANTSIRABE, pousse-pousse et chez Marcel
Les pousse-pousse
Elle est célèbre pour ses pousse pousse qui rappellent les origines asiatiques de Madagascar ; ils sont des milliers à sillonner les rues de la ville, tous plus joliment décorés les uns que les autres. Ils se précipitent en implorant une course. Que ce travail est pénible, pieds nus sur le bitume brulant ou sous la pluie ou le froid !!!
Ils déboulent de partout et tout le temps. Ils n’existent qu’a Antsirabe, Ambositra ainsi qu’à Manakara, car à Fianarantsoa par exemple les pentes sont trop raides.
Ils n’ont pas qu’un intérêt touristique car ils sont un réel moyen de transport : passagers malgaches, marchandises de toutes sortes, …
Il faut savoir que les tireurs de pousse-pousse doivent louer leurs pousse pousse à la journée à un propriétaire qui a de 1 à 5 pousse pousse, Un pousse pousse coûte environ 10 000 Ar. Et il faut posséder une licence par pousse pousse.
Autre source d’amusement : l’éclairage pour les pousse pousse qui roulent de nuit étant obligatoire, on voit se balancer sous le véhicule une bougie abritée dans une bouteille d’Evian
La ville
Située à 170 km de Tana, c’est une ancienne station thermale qui a gardé son cachet suranné de l’époque où on l’appelait « la vichy malgache ». Pour une ville de cette taille, c’est plutôt tranquille pour se balader. Et il est agréable d’aller manger dans un tout petit resto même s’il fait noir dans les rues le soir !
J’ai observé une abondance de mimosa qui – bien sur hémisphère sud oblige – ne sera en fleur que vers fin aout – septembre. Ce qui donne d’ailleurs lieu à un festival à Antsirabe
Nous passons près d’une usine laitière et d’une très grande piscine qui sont fermées depuis le départ de Ravalomanana
Fabrication de bonbons chez Marcel à l’entrée de la ville
Je n’aurai manqué pour rien au monde cette visite en particulier pour les 2 bambins qui nous accompagnent et qui observent avec autant d’attention que nous cette fabrication
Le sucre est fondu dans une marmite en aluminium, de celle dont on vu la fabrication à Ambatolampyquelques heures plus tôt.
Le sucre forme une pâte qui est versée dans un creuset
à laquelle sont ajoutés – selon le choix des petits – les parfums chocolat et citron.
Les parfums sont mélangés à la spatule
Et les artisans lui donnent la forme d’une « saucisse » continue de 1 cm de diamètre environ d’abord en la tirant a la main (ca brule !)
puis sur une tige de métal
Cette « saucisse » est coupée soit au ciseau, et ca donne le « bonbon français », en forme de berlingot
soit à l’aide d’une ficelle pendue au mur, et ca donne le « bonbon gasy » (prononcé gache) dont la forme ronde est obtenue en roulant les segments de pâte en boule à la main sur la plaque
Parfois aussi la saucisse passe entre 2 rouleaux qui donnent la forme aux bonbons
et ils sont ensuite découpés avec un petit outil
Et la fermeture des sacs se fait à la bougie
Une poignée de bonbons gasy chocolat citron en cadeau avec la gentillesse du confiseur et nous manquons d’acheter le fond : 10 paquets pour 10 000 Ar (environ 3,5 €)
RN7 et Hauts Plateaux
Cette RN7 qui existe en France et qui passe dans la ville ou je suis née, je la retrouve aussi en Belgique, au Luxembourg, au Maroc et en Afrique du Sud.
Mais celle qui m’intéresse est la route du Sud, axe routier le plus fréquenté des touristes, qui se déroule de la capitale de Madagascar à Tuléar …
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