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6 MAI : AKAMASOA

Vous avez découvert le combat du Père Pedro et son association Akamasoa. Parmi les 18 villages créés, il est un sur Tananarive qui s’appelle Manantenasoa.
J’ai tenu à aller voir ses habitants.
Vous pouvez en lire le détail dans Comment vivre debout à Akamasoa ?

4 MAI : Mantasoa

Nous prenons une piste qui nous emmène à travers un environnement de villégiature vers l’hôtel Riverside. Au milieu des pins odoriférants, avec vue sur le lac immense…, ce n’est pas sans rappeler certains coins du sud de la France. Outre la cité industrielle bâtie par Jean Laborde et son tombeau, que j’ai l’intention de découvrir, l’attraction de l’endroit est le lac artificiel de Mantasoa. Ce réservoir de 2 000 ha aménagé pour régulariser le cours de l’Ikopa. De jolies villas s’élèvent parmi les pins et les eucalyptus aux abords de ce vaste plan d’eau. On aperçoit une barque de pécheurs à la ligne.

Le riverside

Nous sommes arrivés à l’Hôtel après environ 15-20 km de piste, la dernière partie étant plutôt en mauvais état.
Situé au bord du lac,

cet hôtel est agréable car les bungalows en pierre sont bien intégrés à un véritable petit nid de verdure.


Conçu comme un loft, le notre était tout confort. Une terrasse, un bassin, un espace de jeux en plein air pour les enfants…

Mais des prix si peu en rapport avec Madagascar

qui nous ont décidé à reprendre immédiatement la route pour le village de Mantasoa
Le village de Mantasoa est à environ 5 kilomètres de l’hôtel. Et les regards surpris des habitants et les saluts des enfants…

Impossible de ne pas évoquer …

JEAN LABORDE

Aventurier en Inde (1827-1830)

Né le 16 octobre 1805, fils d’un forgeron et maître sellier d’Auch, après quelques années sous l’uniforme, il crée un comptoir de commerce à Bombay et devient aisé rapidement. En 1830, il affrète un navire (Le brick St Roch) vers un récif du canal de Mozambique (L’île Juan-de-Nova) à la recherche de supposées riches cargaisons d’épaves.

Aventurier à Madagascar

Le 8 novembre 1831, il s’échoue sur la côte Sud-Est de Madagascar et avec l’aide des autochtones et une marche de 180 Km, il arrive à Mahela chez un colon français, Napoléon de Lastelle, concessionnaire d’une plantation de canne à sucre. Il y trouve accueil et emploi, et en 1832 épouse une métisse, Emilie Roux. Mr de Lastelle lui offre sa propre collection des manuels Roret (recueils des techniques les plus avancées de l’époque) dans lesquels il puisera de nombreux savoirs.
Envoyé en 1833 par Lastelle à Tananarive, il obtient de la reine son premier contrat pour la fabrication de fusils mais doit collaborer avec Mr Droit, qui avait précédemment ce contrat mais était incapable de le réaliser. Il installe ses premiers ateliers à 3 km au Nord d’Ilafy. Il devient précepteur du fils de la reine. En 1834, il livre les premiers fusils qui donnent satisfaction. En 1835, il est chargé d’affréter le navire Le Voltigeur par la Compagnie de Jean Lambert pour organiser le ravitaillement des troupes de la reine en guerre dans la baie de St Augustin, mais une exécution sommaire de prisonniers le perturbe au point d’envisager de quitter Madagascar. La reine fait expulser Mr Droit et signe un contrat avec Laborde.
(28 mars 1837) Laborde écrit dans son journal
« Je fis un second traité avec le gouvernement malgache pour créer une fonderie de canons en fonte de fer, une verrerie, une faïencerie, une papeterie, une sucrerie, une raffinerie, une indigoterie, une savonnerie, une magnanerie : je me suis engagé à faire plusieurs acides, l’alun, le sulfate de fer, le bleu de Prusse etc. »
Par choix technique il s’installe à Mantasoa à 6 Km de Tananarive) où il créa une cité quasi industrielle.
En 1856 suite aux massacres des malgaches convertis au christianisme ordonnés par la politique de terreur de la reine Ranavalona I, et peut-être suite à la mort mystérieuse par empoisonnement le 17 juin de Lastelle, le très francophile fils de la reine désapprouvant cette politique, conseillé par Laborde et Joseph Lambert, sollicita par écrit l’intervention militaire de la France. Joseph Lambert se chargea d’aller porter cette demande à Londres et Paris qui, impliqués dans la Guerre de Crimée se sont abstenus. Mais le 7 juillet 1857 ces intrigues ayant été découvertes, la reine expulse tous les européens et confisque tous leurs biens. Laborde part à La Réunion et l’île Maurice. Le 18 août 1861 suite au décès de Ranavalona I, son fils rappelle ses amis français à Madagascar. Vu l’état de dévastation des ateliers de Mantasoa, Laborde ne chercha pas à en redémarrer les activités.

Consul à Madagascar

Le 12 avril 1862 Laborde est nommé par Napoléon III Consul et Agent de la France à Madagascar. Il participe à l’élaboration de la première carte topographique à l’échelle 1/200.000e de l’Imerina centrale réalisée par Alfred Grandidier. Il aide son ami Joseph Lambert à créer la Compagnie française de Madagascar et lui fit accorder de larges monopoles et concessions.
En mai 1863 à Tananarive, des émeutes aboutissent à l’assassinat de Radama II. Le parti hostile à la France révoqua la charte accordée à Joseph Lambert. Laborde conserve son poste mais assiste, impuissant, à la montée progressive de l’influence anglaise. Le 27 décembre 1878 âgé de 73 ans et malade, Laborde décède à Antananarivo. La reine Ranavalona II ordonne des Funérailles Nationales. Il est enterré à Mantasoa dans un tombeau qu’il s’était lui-même fait bâtir par avance. Par contre le gouvernement malgache en vertu de ses lois traditionnelles s’approprie ses biens au détriment de ses héritiers légitimes.
Et si vous voulez en savoir plus
et surtout …

SON ŒUVRE

Le premier centre industriel malgache = Mantasoa

L’armurerie d’Ilafy se révélant inadaptée à ses projets de développement industriel, Laborde décida d’installer ses ateliers à Mantasoa. Il dessina les plans du centre lui même.

Le haut fourneau

caché dans la broussaille




le nom de la reine, celui des jean laborde et la date


stupéfait du talent !


de celui qui n'avait que les livres


pour créer des chefs d'oeuvre d'architecture

le four à chaux


le bâtiment principal de l’usine aux canons


avec une petite statue très symbolique : l’apprentissage par les livres

Elle abrite, de nos jours, une école technique

Ce sont les seuls vestiges du complexe, avec

la maison


de chaque coté de l’allée centrale, des maisonnettes et c’est dans l’une d’elles qu’habite la gardienne des lieux avec sa famille
Cette gentille dame, après nous avoir fait visiter tout le site, et voyant que nous ne trouverions pas de restaurant, nous a invité à diner. Quelques courses à l’épicerie du coin (oeuf, pates et rhum, ainsi que quelques sucettes),

(pour l’anecdote, nous avons offert les sucettes aux garçons mais avons été très troublés de les voir se délecter alors qu’elles étaient pleines de fourmis !)
et nous rejoignons son domicile où nous découvrons son mari, professeur de malgache, et ses deux fils , scolarisés dans le privé, au milieu d’un confort que nous rencontrons pour la 1ere fois depuis notre arrivée (1 grande salle avec des meubles, des bibelots, une télé et le lit des garçons, une autre salle ou nous dinerons, une cuisine et la chambre des parents.
Mais poursuivons la visite.


la maison en bois construite vers 1836 pour laquelle l’AJL96 se bat en vue de sa restauration (association des amis de Jean Laborde)

a été reconvertie en Musée et en bibliothèque pour les enfants Malgaches.
Reste aussi la tombe de Laborde dans l’ancien village d’Andrangoloaka mais il fait trop sombre pour aller la voir
Est encore visible un escalier de 200 marches que nous avons emprunté pour redescendre au village

Est aussi visible une petite piscine dite « Bain de la Reine » qui est le seul souvenir de la résidence royale.

Le reste des installations a été détruit dans les années 1850 ou englouti sous les eaux barrage créé en 1931.
Le complexe produisait des canons, des fusils, des sabres et de la poudre, mais aussi du savon, de papier, du verre, des briques, des tuiles, de la peinture, de la vaisselle…

Le Palais de la Reine

Impressionnée par ses réalisations, la Reine eut envie de posséder un palais spécialement conçu pour elle. Il se mit à l’œuvre et construisit le palais de Manjakamiadana baptisé jusqu’à ce jour Palais de la Reine, qui domine la capitale. Le Rova était une construction de bois grandiose pour l’époque que l’ingénieur Cameron revêtit plus tard de pierres.

4 MAI : sur la route de Mantasoa

Après la visite de Moramanga, nous continuons notre route vers Mantasoa ou nous dormirons le soir

Pause fruits


Nous stoppons sur le bord de la route attirés par les étals de fruits


Et nous avons envie de goûter à tout

kakis




Oranges et pamplemousses


Jacquiers


Nous achetons des kakis et nous reprenons la route
Toutes sortes de sujets alimentant notre discussions mais beaucoup reviennent sur le cout de la vie, les difficultés importantes et croissantes qu’il y a à tout juste survivre. Le carburant à augmenté de 80% en 2 ans. Les 2 mesures de café coutent 2800 Ar.
Nous croisons une voiture avec des petits drapeaux et Bodo nous explique qu’il s’agit d’un véhicule transportant avec autorisation le corps d’une personne décédée

Pause repas


Quand nous nous arrêtons déjeuner

je « bacle » mon repas pour pouvoir sortir seule sur le bord de la route


des enfants avec une petite voiture au bout d’une ficelle

et tout a coup un bruit genre couinement. Pierre qui m’a rejoint me montre un enfant de 2-3 ans avec des chaussures qui font du bruit et de la lumière. Je vous jure que je n’ai jamais vu enfant plus fier que lui 😉

Pause riz


Nous roulons tranquillement. Il nous reste quelques kilomètres avant Mantasoa quand Aurélien nous montre une aire de battage du riz avec des villageois. Une question et sa réponse immédiate : « peut-on leur parler ? » « Mais bien sur » et nous stoppons pour les rejoindre





C’est au tour d’Aurélien

et comme Patrice est très interessé

c’est à son tour de battre le riz

Ce qui n’est pas sans provoquer des éclats de rire des villageois


Et grace à Aurélien qui nous apprend à bien connaître son pays, le remerciement répond je pense à toute attente


Il s’agit d’une denrée appréciée notamment pour son parfum et qui est chère : le savon !

4 MAI : Moramanga

Moramanga signifie « là où les mangues ne sont pas chères » !
Alors que nous prenons la direction immédiate du Musée de la gendarmerie, nous navigons à travers les pousse-pousse,

nous nous faufilons entre les étals de lits et autres meubles en bois (il y a une importante industrie de menuiserie à Moramanga)

et voici une curiosité

une borne sur un trottoir en pleine ville


Musée de la gendarmerie

Nous voici au musée, implanté dans l’enceinte même de l’École Supérieure de la Gendarmerie Nationale de Moramanga

Moramanga fut l’épicentre des événements de 1947 qui ont ensanglanté Madagascar et provoqué d’innombrables drames et déchirures. Des stèles et autres monuments en perpétuent les souvenirs. Le 29 mars 1947, le camp militaire français de Moramanga était attaqué par des Malgaches. Cela entraîna la plus sanglante des répressions que la Grande île de l’océan Indien n’ait jamais connue. De nombreuses questions sont toujours sans réponse malgré la prescription dépassée de 50 ans.
Les parties militaire et policière prennent dans ce musée un aspect culturel et nous y avons croisé un groupe d’écoliers

Historique de la Gendarmerie


Ce musée retrace l’historique de la Gendarmerie à Madagascar depuis le recrutement des premiers miliciens en 1895 sous l’autorité du protectorat français jusqu’à nos jours. On admire une collection très complète d’uniformes qui couvre l’époque des premiers miliciens jusqu’à nos jours. De nombreux documents iconographiques (photos) illustrent la royauté et la vie du peuple malgache au 19e
Une partie est spécialisée dans l’immortalisation, à travers des photos d’archives et autres documents s’y rapportant de l’insurrection de 1947 (affiches, articles de presse , divers objets)

J’ai regrétté que tous les textes ne soient qu’en malgache

Activités et armement de la gendarmerie


Les résultats de l’activité de la Gendarmerie sont concrétisés par une multitude d’objets saisis au cours de nombreuses missions : cela va des faux billets de banque aux armes de toute espèce, en passant par les plantes vénéneuses et les colifichets à canon basculant et de fabrication locale qui fonctionnent !!!. Les pièces à conviction sont passionnantes : poissons venimeux et poisons, os de dinosaure, produits de magie et d’alchimie, filtres « pour attirer l’amour de l’homme, de la femme », statues et amulettes sacrées, animaux empaillés, objets de culte du tromba. Les vols de zébus font l’objet de statistiques commentées année après année. Sont exposés les masques effrayants que portent les voleurs de zébus pour terroriser les villageois en pleine nuit, des sagaies et des amulettes protectrices ainsi que « divers articles de sorcellerie », comme le dit l’étiquette apposée sur la vitrine. Plus loin les différentes drogues et substances hallucinogènes produites à Madagascar et interdites par la loi, dont le fameux rongony (cannabis).
Et le guide s’amusait beaucoup de certains objets mais, tout comme Bodo, semblait craindre certaines potions ou magies.
La dotation de matériels et d’équipements des gendarmes en mission est bien représentée. Dans l’armement léger et individuel, s’expose un siècle d’armements, depuis les épées de la fin du 19e aux fusils mitrailleurs AK 47 Kalachnikov, avec quelques pièces sont rarissimes tels que le fusil de rempart et la mitrailleuse « Gardener’s patent » encore opérationnelle. On y trouve aussi toutes les armes d’épaule, Lebel Berthier, MAS 36, Thomson,… sans oublier l’inévitable « Kalachnikov » et autres armes de poing 1873, Rubis, MAB, Colt 1911, etc.

L’Allée des canons


Elle représente une belle collection de canons dont les plus anciens datent de l’époque de RADAMA Ier (1822 – 1827), cadeau de la royauté britannique à la royauté malgache.

Quelques pièces ont été fondues par Jean LABORDE sous le règne de RANAVALONA I (1828 – 1861).  L’artillerie récente est représentée par plusieurs exemplaires, parfaitement conservés, du célèbre canon français de 75mm datant de 1928 aux mortiers de 20mm fabriqués en 1944.

La rétrospective des moyens de transports

Les régions montagneuses, la boue en saison de pluies, les maladies tropicales rendent très difficile l’élevage des chevaux, firent la part belle aux « Filanjana » pendant de nombreuses années.
Voici comment un voyageur parle de ce moyen de transport

CATAT Louis (1890) dans « Voyage à Madagascar ». Pour porter le filanjana, quatre hommes, placés deux en avant et deux en arrière, prennent un brancard chacun sur la même épaule et marchent d’un pas cadencé ; celui de chaque rang qui a la tête engagée dans l’intérieur des brancards tient fortement le poignet de son compagnon en lui passant le bras sous le coude ; les borizano se soutiennent ainsi mutuellement et se prêtent un point d’appui réciproque. La vitesse moyenne des porteurs de filanjana est, en terrain peu accidenté, de 5 à 6 kilomètres à l’heure ; elle peut augmenter dans de notables proportions, surtout pour les petits trajets, où les borizano courent dès qu’ils en trouvent l’occasion, et souvent avec une vitesse telle que le voyageur n’est pas sans éprouver quelques appréhensions en songeant aux conséquences possibles d’un faux pas malencontreux. À de fréquents intervalles, et sur un signal convenu, les porteurs changent d’épaule en faisant passer les brancards au-dessus de leur tête ; le mouvement est exécuté sans arrêt. Dans les grands trajets, lorsque des hommes de rechange sont nécessaires, les borizano inoccupés trottinent devant le fitakonana, et après avoir parcouru une petite distance s’arrêtent pour saisir au passage les brancards lancés avec violence par les camarades qu’ils viennent remplacer. Cette manoeuvre, qui se fait sans diminuer la vitesse et sans changer l’allure, occasionne au voyageur de violentes secousses, lorsque les porteurs se laissent entraîner dans une course folle, ou qu’un maladroit ne saisit pas le brancard qui lui est lancé. Le filanjana est un siège peu confortable ; néanmoins ce mode de locomotion semble, dans le principe, commode, sinon très agréable, et avec un peu d’habitude on admet très vite cette façon de voyager. »

Il s’agit donc des chaises à porteurs des colons.

Les charrettes « Lefebvre » trop lourdes se révélèrent inadaptées. Vinrent ensuite quelques voitures hippomobiles et enfin les voitures automobiles. La collection de véhicules comprend des vieux taxis-brousses,

d’anciens modèles de voitures Renault, Peugeot, Berliet, des motos du début du siècle, du matériel de pompiers …

Le Wagon Moramanga

Nous rejoignons le groupe d’écolier devant la reconstitution du « Wagon Moramanga » Un wagon de marchandises de la compagnie des chemins de fer malgache. Ce wagon est identique à ceux qui furent utilisés pendant les dramatiques évènements de 1947, où plusieurs dizaines de « révoltes » arrêtés dans les environs, furent assassinés par les forces de l’ordre de l’époque…

En ville

Un petit tour que vous connaissez bien : le marché !




avant de partir vers le centre ville
Le long de la rue, sur le trottoir et débordant souvent sur la rue, une multitude d’échoppes

le boucher



de délicieux beignets


et s'abreuver de café


Patrice se laisse tenter par une serpette, outil très répandu et qui semble très efficace

que le marchand enveloppe très précautionneusement

Et finalement nous ne résistons plus à l’appel de notre estomac

a l'assaut des bonnes choses


mais que le choix est difficile


Sur cette charrette, des panières tressées pleines de … impossible de savoir car la marchandise est soigneusement protégée par des feuilles

Nous en avons souvent croisé sur les camions ou elles s’entassent par centaines ou sur les bord des routes
Nous repartons vers la voiture pour continuer notre route vers Mantasoa mais je fais une pause pour admirer le monument moderne qui commémore le 29/03/1947 en plein milieu d’un carrefour très animé

3 MAI : Mantadia, réserve nationale d’Andasibé

Partis d’Andasibe, environ 10 km après Vakona, au bout d’une grande heure de piste, interrompue par un poste de garde,

sur laquelle nous croisons contre toute attente beaucoup de gens – qui se déplacent à pied en transportant des charges parfois bien lourdes -, nous voici au cœur du parc national Mantadia. Une forêt primaire comme il en existe de moins en moins dans le pays largement déforesté au fil des temps.
La végétation est luxuriante, avec des multitudes de fougères, d’orchidées, de champignons, de lianes et des tas de plantes dont j’ai oublié le nom.
Le soleil est filtré par les arbres hauts qui nous entourent, l’humidité omniprésente malgré la saison sèche.

Circuit Tsakona

S’il est une chose à prévoir, c’est d’avoir un bon entrainement sportif. D’ailleurs le panneau le spécifie !

Nous étions venus pour voir les indris mais il m’a été impossible, suite aussi à un incident à l’aéroport de Tana (cheville tordue), de suivre la guide, à la poursuite des indris, sur les sentes escarpées et rendues glissantes par la pluie

Mais avant de faire demi-tour, nous avons quand même pu admirer les incroyables entrelacs de lianes très puissantes


et la beauté de plantes géantes.

et en plus perchée très haut !



Circuit Rianosoa

En reprenant la direction d’Andasibe, nous nous arrétons pour un autre circuit qui me paraît plus avenant 😉

Les allées sous la canopée et les cheminements par dessus le torrent en font une promenade très agréable

Nous suivons un torrent



avant de parvenir au bout d’environ 1 km ou 1,5 km, à un site enchanteur


dont mes photos ne parviennent pas à rendre l’atmosphère. Par contre l’attitude de mon fils rend bien la paix de ce lieu enchanteur

Aux abords de cette piscine naturelle, des petites bêtes se sont invitées sur nos jambes mais nous ne les avons pas accueillies avec sympathie : les sangsues !

2 MAI : Andasibé

Quand on prend la piste de Vakona, on domine la « ville » d’Andasibe qui est « retirée » de la nationale

avec au 1er plan la mosquée

Les Orchidées

Nous avons décidé au retour de la réserve de déjeuner à Andasibé. Bodo, Aurélien et notre guide nous emmène aux Orchidées à Andasibé.


Les touristes sont peu nombreux à manger « en ville », même si nous rencontrons 2 charmantes globe-trotters allemandes sur le départ. Il faudra que Bodo aille acheter des provisions au marché

pour que le restaurant puisse nous faire un repas
Je vais profiter de l’attente TRÈS longue (pas moins de 2 heures) pour regarder la rue et la photographier.

Retour d’école



Petite note : Les blouses sont données par l’état et la couleur donne la classe de l’enfant

Jeux d’enfant


poussette dernier cri 😉


dans les yeux de papa


Taxi brousse

Un taxi brousse arrive


et il emmène nos charmantes allemandes vers l’inconnu après chargement des bagages

Les rues

Je ne sais plus sur quel blog (désolée), j’avais lu « Andasibe semble tout droit sort d’un western avec ses maisons en bois. « . C’est vrai que ca y ressemble un peu




Mais les habitants sont paisibles


Le seul bâtiment, avec la gare, à être en pierre est l’église

J’ai découvert à mon retour qu’il y avait une mine de graphite. Elle n’est plus en exploitation car plus rentable et en général les touristes n’y vont pas. Si j’ai l’occasion de retourner à Andasibé, j’irai la voir car il semble que le patron, qui aurait une équipe de maintenance sur place, accepte de faire visiter

Pour acheter

une boutique


le marché


Nous croisons une gargote 😉

Et Pierre achète un beignet avec son papa dans la boutique d’un hotely à la grande surprise de la vendeuse

et partager

Mais comme en fait il n’a plus faim, et qu’il est IMPENSABLE ici plus qu’ailleurs de jeter, il le donne à un petit garçon

l'enfant hésite ...


mais quand il a ouvert le papier ... un éclat de rire

Du coté de la gare





Mais il faut savoir ne pas aller trop loin. En effet nous avons visité la gare et tout à coup nous nous sommes rendus compte qu’il y avait des poules, des enfants, des rideaux aux fenêtres, …. Et donc que certains bâtiments désaffectés servaient de logements. Sans barrière ni clôture nous avions dépassé la limite du privé. Et nous sommes repartis discrètement mais quelques sourires nous ont montré qu’ils avaient compris 😉

Mars 1947


Ce que commémore cette dentelle de fil de fer est la date du 29 mars 1947 quand éclate l’insurrection dans la colonie française de Madagascar. Voir le billet à venir sur Moramanga

Retour vers l’hôtel

Sur le chemin du retour

on peut observer de plus près le gingembre sauvage


et un lemur bambou en liberté

L’hôtel Ravenale

C’est plutot un hotely, sur le bord de la nationale, pas très loin de l’entrée de notre hotel
C’est là que nous avons diné ce soir la. Au milieu de « routiers ». La « serveuse », si elle ne correspondait pas aux critères européens de la serveuse, était en revanche d’une gentillesse sans égale. Nous avons diné avec Aurélien et Budu de façon royale, repas malgache arrosé de rhum, et pour même pas 15 euros.

2 MAI : Vakona, réserve privée près d’Andasibe

Le Vakona Forest Lodge est à 7 km de l’entrée du parc Analamazaotra et il est entouré de pins, d’eucalyptus, et d’une forêt primaire qui constituent la réserve privée, soit environ 200 ha. Dommage qu’il soit un peu tard (16h) et que la nuit arrivera rapidement, ce qui nous limitera en temps et en trajet

La piste bordée de barrières végétales qui y conduit est très agréable mais hélas, par des trouées, nous apercevons le spectacle désastreux de la disparition de la forêt

pour en faire du charbon de bois


abattage d'arbres


Un petit tour pour un boisson au bar du Vakona Lodge

Les lémuriens

On a pu y découvrir sur une « ile », atteinte en 2 coups de rame, des lémuriens peu farouches se sont approchés de nous jusqu’à se percher sur nos épaules.
Il s’agissait de lémurs bambous déjà entre apercus à Analamazaotra.

qu'est ce que c'est que ces bipèdes ?


Voyons ça ...


de plus près !


Si c’est un peu « dénaturé », c’est en revanche parfait pour des enfants. Ils y ont pris grand plaisir

Attention je vais sauter


d'abord sur la tête du grand


ils en font une tête !


et celui la c'est pire !


Et la pluie qui n’a cessé de nous accompagné ne nous a pas empéché de bien rire

Les crocodiles

Les petits ont également « apprécié » les crocodiles. D’abord on marche et on ne voit que la petite rivière

puis on en aperçoit un sur la berge

et plusieurs semblables à des morceaux de bois jusqu’à ce qu’ils baillent

Et le petit pont de lianes : « dis maman on va vraiment passer dessus ? » Ah oui c’est vrai qu’il y a un truc pas catholique la dessous

Les fossas

Par contre j’ai beaucoup moins aimé le fossa appelé aussi tigre de Madagascar. Je reformule : ce n’est pas l’animal que je n’aime pas, c’est sa présence dans une cage !

2 MAI : Analamazaotra, parc d’Andasibe

Le lendemain matin, un son particulier me réveille mais je ne suis pas sûre. Et quand quelques secondes plus tard, ça recommence, je sais que je viens d’entendre des cris d’Indri. Ces cris , que j’avais déjà entendus à Akanyn’nofy prennent ici toute leur puissance car il y a plusieurs indris qui se répondent à tour de rôle. Les cris sont si proches qu’ils semblent provenir de la forêt juste devant notre fenêtre.
Il a plu et une bruine tombe sur la forêt. Nous prenons pull et cape de pluie car il fait très frais et le ciel reste couvert. En attendant que les petits s’habillent, je découvre ce cadre magnifique. Les bungalows sont bordés de plantes et devant la terrasse, la for$et offre un spectacle romantique, nostalgique, … digne d’inspirer des poètes !
Nous déjeunons au restaurant mais dans la petite « serre » qui est devant (en fait c’est un sorte de couloir qui longe la façade et ou est installée une longue table, qui a été recouvert de verte) et d’où nous continuons à admirer. En contrebas de la terrasse du restaurant (en bois, sur pilotis, de l’autre coté d’une allée qui la sépare du restaurant), s’offre la vue d’un étang et bien sûr de la forêt tropicale.

Andasibé, ce sont des parcs naturels et nous sommes là pour les voir 😉 Alors tout le monde en voiture et direction le premier des 3 parcs : Analamazaotra

Tarifs utiles 😉

Direction l’accueil de l’ANGAP pour acheter nos tickets d’entrée. Et vous remarquez tout de suite la différence de prix entre un vazaha et un malgache ! Je blague car je comprends vu la différence de pourvoir d’achat. Mais non car ca m’étonnerait fort que les malgache dont le pouvoir d’achat est en rapport viennent visiter un parc !

Tarif Andasibe-Analamazaotra


Tarif Andasibe-Mantadia


Mais si cet argent contribue à l’entretien des parcs nationaux et réserves, ça en vaut le cout.
Et nous attendons dans une très grande salle notre guide. L’attente est loin d’être inutile car cette salle est est super bien documentée pour découvrir l’univers des lémuriens. J’ai fait un billet spécifique consacré aux informations que j’ai apprises, notamment sur l’indri.

Un lémur bambou

Notre guide nous rejoint et nous voici partis. Au passage, elle nous montre tout ce que trouve son oeil très habitué voit et elle fait montre d’une grande connaissance de la vie animale

Un lémur bambou


Végétation utile

mais aussi végétale

elle nous montre une plante


qui guérit les maux d'estomac


mais aussi le gingembre


à la fleur si délicate

Indris et Sifaka

Nous entendons des cris au loin et nous nous y dirigeons. Elle marche d’un pas alerte et j’avoue avoir un peu de mal à la suivre !
Nous croisons d’autres groupes de visiteurs qui convergent vers un groupe d’Indris dont les cris deviennent de plus en plus proches. Super !!! J’avoue que je suis un peu agacée car je doute voir quoique ce soit à être aussi nombreux autour du groupe d’indris !!! Et comme nous ne sommes pas très groupes, encore moins pour découvrir la nature, je ne saute pas de joie à l’idée de m’agglutiner autour d’Indris qui, s’ils restent là, ont du être habitués aux touristes et donc ne sont pas très « nature ».

un groupe de 2 indris



IL nous regarde


Et notre guide, surprise que je ne prenne pas de photos, semble comprendre et décide de chercher un autre groupe d’indris davantage au calme, quitte à sortir un peu des sentiers balisés.
Nous croisons des Sifakas et nous prenons plaisir à les regarder évoluer





C’est eux qui nous donne le signal du départ en s’en allant
Nous avons fini par trouver un autre groupe d’indris qui semblent également habitués à la présence humaine car ils nous regardent sans se sauver, mais ils nous ignorent ensuite pour continuer à jouer entre eux.




Nous prenons après leur départ le chemin du retour. Les capes sont les bienvenues car l’humidité ambiante est telle qu’elle trempe tout d’une moiteur incroyable !

une leçon

Il faudrait l’appliquer comme un principe de vie

L’indri-indri

Je fais ce post a part car à la réserve nationale de Analamazaotra à d’Andasibe, j’ai acquis plein d’informations sur l’indri.

Voici des compilations de ces informations et quelques photos.

Le chant

Les indris ne communiquent pas uniquement par le chant. Divers cris ont une signification spécifique. Un aboiement sonore constitue un cri d’alarme contre des prédateurs aériens, alors qu’un hululement avertit d’un danger au sol.
Tous les membres du groupe prennent part au chant. Souvent c’est le male qui entame le chant avec un court rugissement. Le jeune indri participe aussi, même si d’habitude, seule la femelle adulte chante du début jusqu’à la fin.
Le chant de l’indri s’entend dans un rayon de 3 km.
Ils envoient des messages à leurs familles ou à d’autres groupes.
C’est d’habitude le matin qu’on entend le chant qui permet de localiser un groupe d’indris, lesquels avertissent de cette façon les autres groupes de rester à l’écart de leur territoire.
En outre le chant permet aux membres d’une famille d’indris de se regrouper, et le jeune indri arrivé à maturité émet un « cri d’amour » pour attirer un partenaire.

un indri qui chante

Le saut

Sautant d’arbre en arbre, l’indri peut faire des bonds horizontaux de 10 m. Le jeune indri commence à sauter à l’age de 4 ou 5 mois, et c’est à partir de 8 mois qu’ils retombent parfaitement sur leurs pieds

Main dans la main

Les mains des indris sont larges et fortes, ce qui leur permet de s’accrocher aux arbres quand ils font des bonds
Comme pour les primates, le pouce est en opposé et les autres doigts sont réunis par une membrane et travaillent comme une seule unité.

La taille

L’indri est considéré comme le plus grand des lémuriens vivants.
La taille des adultes est de 70 à 90 cm et ils pèsent de 7 à 10 Kg.

Par comparaison son voisin dans la foret, le microcèbe, est lui le plus petit primate du monde avec 27.5 cm de long y compris la queue pour un poids de 45 grammes

Un jour dans la vie de l’indri

Les indris sont en activité dans la journée. Ils se réveillent plusieurs heures après l’aube quand le soleil réchauffe la canopée. Dès qu’il est réveillé, il commence à manger, souvent sur l’arbre même ou il a dormi.
Quand il ne se nourrit pas, il se repose. Il y consacre beaucoup de temps afin de digérer un régime végétarien riche en hydrates de carbone complexes. Hors quand il se déplace, la digestion s’arrête car l’énergie est déviée vers le coeur et les muscles.
Il se choisissent le lieu où ils vont dormir 2 à 3 heures avant le coucher du soleil, c’est à dire une branche horizontale pour se coucher. Quelquefois 2 membres d’une même famille dorment blottis l’un contre l’autre, le plus petit dort avec sa mère tandis que l’aîné dort en général avec son père. Ils ne bougent pas la nuit sauf s’ils sont menacés par un vent violent ou des prédateurs.
Tandis qu’il dort c’est le lémurien laineux qui s’éveille et se déplace dans la foret. ce membre nocturne de la même famille est hautement territorial et partage le même régime alimentaire que l’indri. Mais comme ils se rencontrent rarement, ils se partagent la foret en paix

le lémurien laineux

La nourriture

L’indri est végétarien et a besoin pour survivre de 70 espèces différentes de feuilles d’arbres, d’ou son extreme dépendance à la foret primaire de l’est de madagascar et l’impossibilité de le faire vivre en captivité. Il se nourrit donc de feuilles, mais aussi de fruits et de fleurs, et il semble que lors de ses descentes régulières au sol (3 à 4 fois / semaine), il mange de la terre. Les scientifiques ne sont pas sûrs mais il semble que le sol contienne des minéraux nécessaires à son régime alimentaire.
Sur 80 % de son territoire, les indris partagent la foret avec les propithèques à diadème, ou sifaka. Quoiqu’ils s’alimentent de nombreuses mêmes plantes, ils n’y a pas de conflits sur la nourriture. Une des raisons est qu’ils mangent des parties différentes de la plante. L’indri se nourrit surtout de jeunes feuilles alors que le propithèque consomme fruits et fleurs. Et quand ils mangent les mêmes parties de la canopées, l’indri mange à des hauteurs de 13 m alors que le sifaka se trouve un peu plus bas, vers les 11 m. La différence dans le régime est la hauteur assure ainsi la nourriture pour tous

Étapes de la vie

Les bébés naissent en mai. Une femelle ne peut donner naissance qu’à 1 petit tous les 2 ou 3 ans. Il reste accroché à sa mère jusqu’à 8 mois, age à partir duquel il peut se déplacer seul à travers les arbres.
L’indri est adulte vers 7 à 9 ans. On estime son espérance de vie entre 25 et 40 ans même si personne ne sait exactement combien de temps il peut vivre.
Les indris vivent en groupes familiaux de 2 à 5 individus. Ces groupent incluent le mâle et la femelle adultes, lesquels vivent ensemble pour toute leur vie, ainsi que leur petit. La femelle domine et c’est elle qui décide de la direction que doit prendre le groupe à travers la foret. Le mâle défend la famille contre les dangers.

Un futur incertain

En 1960 l’indri était classé comme « vulnérable ». En 1970 il devenait « une espèce en voie de disparition ». Il est difficile des les recenser mais ils ne dépasseraient pas le millier au total et dans la réserve d’Analamazaotra en 1999 34 groupes comptaient 119 individus
Comme pour beaucoup d’espèces et vu sa nourriture, c’est la destruction de l’habitat qui est la cause principale de son déclin : la forêt est abattue même dans les aires protégées. Dans les années 1900, un voyageurs affirmait les entendre de Tamatave à Antananrivo. Aujourd’hui, la vaste foret d’autrefois n’est plus qu’une mosaïque de fragments isolés, et au fur et a mesure que disparaît la foret disparaît l’indri

Pourquoi la foret disparait-elle ? On estime que 80 % au total de la foret malgache originelle ont disparu. Actuellement plus de 1350 000 ha sont coupés chaque année. Il y a ceux qui font le charbon de bois. Et il y a ceux qui défrichent et brulent pour pouvoir cultiver car dépendants pour survivre de leurs productions de riz, de manioc et de mais.
L’Indri est parfois chassé, malgré la protection légale et les tabous (il était considéré comme l’ancêtre de l’homme par les communautés Betsimisaraka, mais ces croyances tendent à disparaître). Les réserves sont insuffisamment surveillées et trop peu financées. Le primate est vulnérable à la chasse et son seul atout restent que certains le prennent pour la réincarnation de leurs ancêtres et donc ne le chassent pas.
Enfin, une femelle ne donne naissance qu’à un petit tous les deux ou trois ans et ne met bas pour la première fois qu’après l’âge de sept ans.
Même si l’indri est le plus grand, il est petit comparé à certaines espèces de lémuriens, elles aussi disparues de Madagascar. Au moment où les Européens atteignent l’ile au milieu du 17e, 15 espèces avaient déjà disparu et toutes, « fossilisées », appartenaient aux plus grandes d’entre elles. Le plus grand lémurien était le Archaeoindris que l’on estime avoir pesé de 160 à 200 Kgs. Un autre groupe comprenant le babakotia et le paleopropithecus qui pesaient entre 20 et 40 kgs. Le megaladapis pesait 40 à 80 kgs a lui aussi disparu.

Bien mauvais augure pour l’indri !

30 AVRIL : visite du village

Nous avons décidé de rendre visite à un village qui se trouve dans la réserve. C’est venu d’un témoignage d’une touriste qui avait visité l’école de ce village.
Guidé par un des employés du palmarium, nous prenons le chemin qui conduit vers ce village, au milieu des fougères géantes,

des fleurs délicates,

avec notre fidèle Bodo

Le village des employés

Après quelques centaines de mêtres nous traversons un village dans lequel sont logés une partie des employés du Palmarium
Les maisons sont construites de façon traditionnelle

ce qui n’empêche pas une certaine modernité (capter la télévision ;-))

Maison en construction

Je m’arrête un instant pour regarder une construction en cours car ca me permet de mieux comprendre le comment de ces maisons

la structure


les feuilles de palmier pour "remplir les murs"

Vie courante

Le paysage est idyllique

mais la vie n’est pas simple quand il faut venir en ce lieu pour l’eau si essentielle à tous les gestes de la vie

lessive, bain, vaisselle, et réserve à emporter pour la maison


et de ce petit tuyau coule l’eau pure captée plus haut à une source qui sert pour le thé et le café du Palmarium, donc ils font les allers-retours avec des réserves d’eau

Sur le chemin

Je fais une rencontre amusante. Les 2 enfants que nous croisons nous observent et

décident de faire demi tour pour aller avec nous. Pour qui, pourqoui ? Nul ne le sait. Intérêt d’observateurs pour des peaux blanches ? Savent ils que nous allons au village ?

Un village qui semble désert

et il est positionné stratégiquement, à l’abri des inondations mais pas trop loin de l’eau

Le village

Nous arrivons au village. Notre arrivée d’abord calme

attire les habitants

qui nous accompagnent de plus en plus nombreux

Cependant certains restent calmes tout en nous regardant passer

L’école

Nous allons voir la maîtresse

qui nous ouvre les portes de l’école (eh oui c’est les vacances ici aussi)


Je serai toujours épatée que dans les conditions ou travaillent maîtres et enfants


ils gardent une telle motivation !
Après une longue discussion (grace à Bodo car la maitresse seule perle un tout petit peu de francais), nous pourrons parvenir à savoir de quoi elle a besoin et nous lui ferons donc un don lui permettant au prochain voyage à Manambato d’acheter des cahiers

Une drôle de maison

Puis nous repartons vers le monde dit civilisé. Une petite construction un peu différente car beaucoup plus grande attire notre attention et Bodo nous explique que c’est la discothèque locale !