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26 AVRIL : deuxieme jour sur le canal des Pangalanes
Voici le récit du 2eme jour (celui du premier)
Nous nous levons avec le jour car l’humidité et l’inconfort de la nuit ne nous encourage pas à la grasse matinée. Et puis malgré une nuit à oublier, il reste la magie du canal à découvrir -;
Le petit déjeuner est correct grace à Bodo : café-thé, pain, beurre, … et surtout le jour qui se lève sur le canal
Le début de la balade permet de sécher les vêtements. C’est assez rigolo de voir toutes ces fringues pendues sous le toit de notre bateau comme autant de mini voiles 😉
Nosy Varika
Nous faisons un arrêt à Nosy Varika pour visiter et faire quelques achats (le désir du patron de « réparer » le repas d’hier soir)
Nosy Varika est une petite bourgade jadis couverte d’une épaisse forêt primaire qui abritait des lémuriens d’ou son nom qui signifie « l’ile aux lémuriens »
Dans la rue principale qui va du canal au marché , je remarque
puis nous arrivons sur le marché
Il y a beaucoup de poissons à vendre
et nous les regardons de près
avant de négocier les prix
Mais les négociations les plus difficiles échoient à Bodo : nous la chargeons de nous acheter les superbes crevettes qui nous font envie et évidemment notre peau blanche n’est pas passée inapercue. Elle réussit à les avoir pour 200 Ar les 15 (environ 75 cts), d’ou le temps que je trouvais très long et qui était le comptage des bestioles !
Sur le chemin du retour, je photographie pour leur plus grand plaisir 3 espiègles
et je m’arrête quelques instants pour regarder l’activité des femmes autour d’un puits commun, oeuvre de la Croix Rouge comme le dit le panneau.
le déjeuner sur le canal
Nous déjeunons sur le bateau. A Nosy Varika, le patron a acheté un poulet
qu’il plume sur le bateau sous un oeil très attentif
Bodo, excellente cuisinière, nous concocte un poulet au curry avec du riz bien sur.
la soirée sur le canal
Puis nous nous arrêtons vers 16 heures pour avoir le temps de s’installer. L’endroit est idyllique car nous sommes sur une langue de sable avec des sapins et un tapis de fleurs avec d’un coté le canal et de l’autre l’Océan Indien
Patrice prete main forte pour le montage
tandis que je passe quelques instants au bord de l’ocean indien avec les petits. Incroyable un tel endroit, la plage magnifique mais surtout si totalement déserte
Et les enfants après quelques instants d’observation tranquille
s’en donnent à coeur joie
ou bien encore
Nous dinons de crevettes et de riz mais aussi de capitaines, autour d’un feu de bois. Notre déconvenue de la veille est presque oubliée. La nuit tombe, vers 6 heures, 1/2 heure après quelques gouttes et nous cavalons vers les tentes car la pluie commence à tomber brutalement.
L’orage va se déchaîner toute la nuit : éclairs, tonnerre et pluie diluvienne. J’avais simplement oublié que c’est un océan furieux et que même si la saison des cyclones est derrière nous, c’est un temps qui est plutôt connu dans la région.
25 au 27 Avril : Les bateaux sur le Canal des Pangalanes
Je vais ainsi abordé quelques thèmes de découverte et de « sujets » photo, dont le premier porte sur les bateaux que nous croisons
Pourquoi ce thème ? Parce que le canal répondant aux besoins commerciaux le long de la cote est, le transport de marchandises se fait par les « ports » fluviaux qui souvent ne sont accessibles que par les bateaux.
Le notre
Ce n’est pas une barque mais un bateau, équipé d’un moteur, et ainsi nous avançons ainsi 2 fois plus vite qu’une barque à rame, ce qui laisse tout le temps d’admirer, de prendre des photo, d’avancer « mora mora »
les pirogues
Le plus souvent il y a une personne solitaire dans la pirogue
si les plus nombreuses sont manipulées grace à une rame, d’autres, que nous avons croisées un peu plus haut vers le nord, avaient des voiles. Simples tissus ou assemblage de tissus blancs,
avec une couverture
ou avec un paréo
Elles ont divers emplois :
- elles sont utilisées par les pecheurs bien sur
- elles servent au transport de marchandises de toutes sortes
- transport de personnes en solitaire, en couple
- ou en famille
- et même du transport en commun
Et parfois les pirogues sont jumelées pour le transport !
les bateaux de transport
Nous avons croisé des bateaux similaires au notre mais un peu plus gros. Ils sont chargés de monde et d’objets de toutes sortes, y compris d’animaux. Ces « taxi brousse » se semblent pas s’accorder de pause dans leur course silencieuse
et souvent il y a aussi des passagers sur le toit
encore que ca ne paraisse pas toujours le manque de places à l’intérieur qui justifie d’être au dessus 😉
les gros bateaux
Ils sont plus rares sur le canal mais nous en avons croisé par 2 fois. Ce sont des bacs.
Pleine de symbole
La sérénité, la paix, le calme : cet environnement vert douceur, qui emplit l’esprit, et ainsi je me laisse porter sans réfléchir
Abandonnée cette barque ? Certainement pas. Car en plus elle est en parfait état. Non, il suffit de chercher tout près un cheminement dans l’herbe et au bout, cachée dans la végétation, surement la maison du pécheur.
Reflets, harmonie des couleurs, le sujet qui laisse deviner … excellent sujet de photo
25 AVRIL : premier jour sur le canal des Pangalanes
Pause chapeau
Pour éviter des problèmes dus à un soleil qui est rudement brulant, nous nous arrétons dans un petit village pour acheter de larges chapeaux et ils me plaisent tellement que je ne peux résister à l’envie de m’en acheter 2 😉
Un panneau dont je n’arrive pas à deviner la signification mais qui est bien typique :
Pause déjeuner
Comme nous sommes partis relativement tard (11 h au lieu de 9 h), la pause déjeuner arrive rapidement. Tandis que nos piroguiers s’occupent du repas, j’observe le canal mais aussi ce qu’ils font car c’est un repas cuit de façon locale
La 1ere opération consiste à tailler des piquets dans des eucalyptus
et à les planter dans le sol en trépieds. La seconde est d’allumer le feu
et la pas évident du tout car même si le vent est faible, il souffle un peu et rend difficile l’allumage ; alors le jeune homme procède à l’allumage des brindilles en abritant ses mains dans un trou
puis il entasse des petits bois pardessus
La précaution suivante est de dresser un panier en osier debout qui protégera le vent du feu
et voila les marmites en train de chauffer, dans l’une une garniture de riz cantonais et dans l’autre le riz
Mais si les piquets de la marmite de riz vont résister, ceux de l’autre marmite cèdent et le contenu se renverse sur le sol !
Bodo fait une omelette qui, avec de la viande hachée, servira de garniture de remplacement à notre premier repas sur le canal. Puis nous nous régalons de l’ananas qu’elle avait eu la prudence d’acheter le 1er jour de notre voyage.
Nous nous arrêterons dans un village en début d’après midi pour voir le patron acheter 4 poissons et nous accostons pres d’Analapoule mais un peu à l’écart pour passer notre 1ere nuit.
Catastrophe sur catastrophe
De sérieux problèmes se posent
- notre départ tardif de ce matin fait que la nuit est quasi tombée quand nous accostons et il est très difficle de monter des tentes dans le noir sur terrain accidenté, inconnu et au bord de l’eau, par des personnes qui ne sont apparemment pas habituées à le faire
- les tentes sont en mauvais état ; sur les 3 qui étaient prévues, l’une sans armatures est imontable, la seconde de petite taille étant pour notre guide, nous devrons nous partager la 3eme qui n’est apparement pas faite pour abriter 4 personnes
- la soirée empire quand nous découvrons que le repas du soir est plus que succint : une assiette dans laquelle se battent 3 pommes de terre coupées en morceaux et cuites en frites et une autre avec les 4 poissons squelettiques et pas du jours; le tout à partager entre nous 4 !!!Nous laissons les frites aux enfants et quelques petites bananes qui nous restaient leur calent l’estomac, et laissons les poissons trop dangereux pour notre santé. Donc qui dort dîne sera notre adage du soir 😦
- la nuit commence très mal car la tente est, comme je le prévoyais, trop petite pour 4 et nous y etouffons ; impossible de bouger, de se coucher autrement qu’en chien de fusil, et nous sommes dévorés de moustiques car en plus la moustiquaire est trouée. ENERVES, Patrice décide de coucher dehors et moi dans le bateau. Mais Bodo, inquiéte du voisinage, des moustiques, et des crocodiles dans le canal a cet endroit nous persuade de prendre sa tente ou je couche avec Pierre, tandis que Patrice couche dans l’autre avec David et que le piroguier partage la sienne avec Bodo
- De plus la pluie va s’en méler et, si j’ai pu dormir au sec avec Pierre, en revanche Patrice et David ont passé la nuit dans une tente humide
C’est avec bonheur que nous verrons l’aube se lever vers 5 heures
25 AVRIL : départ sur le canal des Pangalanes
Les emplettes
Nous sommes allés la veille faire quelques emplettes sur le marché de Mananjary sachant que le piroguier se chargeait du reste de la logistique
L’atmosphère est agréable et … familiale
et comme cet enfant si jeune est attentif
et travailleur !
Notre bateau
Un bateau sur le bord du canal que nous observons depuis la chambre. Nous regardons l’animation en attendant le départ qui semble tarder
Deux enfants souriants sont tournés vers nous, ceux du capitaine, l’une accrochée au bateau
et l’autre assis à l’intérieur
Et voila que tout s’emballe quand plusieurs porteurs viennent récupérer nos bagages (au nombre ils sont même plus nombreux que nos sacs !!!)
Et nous assistons à l’embarquement de nos bagages
qui sont montés
puis arrimés avec talent sur le toit en toile du bateau
Et nous voila partis pour 3 jours et 2 nuits 😉